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26 mai 2010 : Stromboli

Aujourd'hui, nous avons programmé la viste du Stromboli. le fond plonge rapidement à plusieurs dizaines de mètres très près du bord et le mouillage est difficile. Nous avons préféré prendre le bateau-navette qui fait le tour des îles et laisser Kashaya à Porto di Ponente en sécurité malgré le prix (105 Euros l'aller-retour pour nous quatre).

Célian est ravi, nous avons du nous lever tôt puisque le départ est à 8h30, mais la navette est un bateau à foils qui lui permet d'atteindre des vitesses élevées : plus de 34 kt soit environ 60 km/h. Les départs et arrivées sont spectaculaires : lorsqu'il accélère, le bateau sort totalement de l'eau en s'appuyant uniquement sur ses quatre foils en soulevant une gerbe d'eau et lorsqu'il coupe les gaz, il redescend et ralentit brusquement lorsque la coque arrive au contact de l'eau.

Vidéo : Le bateau-navette

Après une heure et demi de navigation pour parcourir les 25 miles qui nous séparent du Stromboli, avec un arrêt à chaque île se trouvant sur notre chemin (Lipari, salinas, Panarea) nous arrivons enfin.

L'île est verdoyante avec un petit village aux maisons blanches à coté du quai de débarquement. De nombreux triporteurs dont plusieurs électriques, attendent les visiteurs pour les amener à leur hébergement. Pour profiter des lueurs du volcans, la visite du stromboli la plus courante a lieu de nuit. Pour notre part, nous nous contenterons d'une visite de jour, budget oblige (50 Euros par personne pour la visite guidée).

Après avoir traversé ce très sympathique village, nous arrivons au sentier permettant d'atteindre l'observatoire. Nous avons emprunté le chemin longeant la côte vers l'est, passant par "Semaforo Labronzo" et arrivant à "Sciara del Fuoco".

Pendant cette promenade nous avons rencontré deux lézards ayant un comportement curieux : un gros vert avait attrapé dans sa gueule un plus petit marron-gris et ne semblait pas décidé à le lacher malgré notre présence insistante. Est-ce que le gros vert avait l'intention d'utiliser le plus petit comme casse-croute, ou s'agit-il d'une technique de séduction intéressante mais encore inconnue des homo-sapiens ? Dans le doute nous nous sommes décidé à intervenir en tapotant avec une paille la tête du goinfre présumé qui a fini par lacher prise, visiblement déçu.

Une heure et demi plus tard nous sommes arrivés à la limite de 400m d'altitude au delà de laquelle il est interdit d'aller sans guide. A la lecture du panneau, Damien qui adore la marche à pied était dépité !

Nous avons pu admirer, à distance, le cône du volcan. Au stromboli, toutes les coulées de lave passent systématiquement par le "Sciara del Fuoco" (2 dernières photos) et arrivent directement dans la mer, épargnant le village construit sur l'autre versant du volcan. Ce n'est pas le cas pour tous les volcans comme nous le verrons avec l'Etna.

Nous avons tous été un peu déçu par cette visite du Stromboli : la coulée du "Sciara del Fuoco" est spectaculaire et le volcan lui même impressionnant, mais nous aurions aimé pouvoir nous approcher de plus près. Malheureusement, ce volcan est considéré comme trop dangereux, et même avec un guide il n'est pas possible de s'approcher des zones actives comme nous avons pu le faire à Vulcano.

Nous attendons avec impatience la visite de l'Etna, le plus grand volcan d'Europe en espérant qu'elle nous réserve de belles surprises.

Alain